samedi 29 octobre 2011

Musikia joue la partition du web en magasin



Une initiative intéressante et encore peu courante, prise par le megastore musical du boulevard Sébastopol, Musikia.

Un ordinateur récemment installé au centre du magasin permet aux clients qui n'auraient pas trouvé leur bonheur en magasin de commander sur le site internet du magasin.

J'ai quelques doutes sur l'efficacité commerciale de cette initiative, imaginant mal les clients passer leur commande de façon autonome de cet ordinateur. Par contre du point de vue communication ça me semble être une excellente initiative pour créer le lien nécessaire entre web et magasin.  Et accompagné d'un vendeur, un excellent outil pour éviter de perdre des ventes.

Une démarche conforme au point de vue que j'avais défendu lors de mon intervention en septembre 2009 lors de Paris 2.0 sur thème "Les nouveaux espaces de conversation et de transactions (Net, Mobile, Physique)".   http://www.slideshare.net/psst/jrme-piot-mc-saatchi








dimanche 23 octobre 2011

Picard affiche la couleur environnementale




Picard fait partie des entreprises qui participent l'expérimentation de l'affichage environnemental mis en place par le gouvernement en juillet dernier, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement.

Une démarche de transparence intéressante pour Picard, d'autant que si l'image de l'enseigne est au sommet (cf l'étude récente de OC&C la positionnant en première place des enseignes françaises), la perception du surgelé du point de vue environnemental pose des questions.

Picard a choisi de traiter la question dans sa communication magasin et c'est une bonne chose. Même si l'information reste partielle (tous les produits ne sont pas évalués), elle a le mérite d'exister et de crédibiliser Picard sur une démarche responsable.


Et ce d'autant que Picard assume d'afficher ses mauvais élèves environnementaux. Et comme on peut s'en douter l'agneau de Nouvelle Zélande ne brille pas sur les critères d'impact sur la planète (comme un certain nombre de poissons d'ailleurs).


Il serait intéressant maintenant de connaître l'impact de cet affichage a sur les ventes et donc à terme sur l'organisation des approvisionnements.

Par ailleurs la question de la lisibilité, de la cohérence et fiabilité de ces informations se pose de façon plus globale. Nous sommes au début du processus.

Le gouvernement vient d'ailleurs de lancer il y a 10 jours une consultation publique sur cette initiative.





mercredi 12 octobre 2011

Walmart passe au local dans Facebook


Chez Walmart on a beau avoir 3500 magasins aux Etats-Unis et presque 9.500.000 fans, on n'oublie pas le local. Bien au contraire puisque l'enseigne vient de lancer une nouvelle initiative sur Facebook en créant "My Local Walmart" . Chaque magasin va disposer de sa page qui lui permettra d'y relayer ses offres et événements spécifiques.  

Une fois inscrit à son magasin habituel, le client sera tenu informé via Facebook de l'actualité qui le concerne.

Une démarche structurée qui met le client au centre. Première étape d'un processus qui crée le pont entre le social et le local. Walmart déclare ensuite vouloir, en toute logique, travailler à des offres personnalisées en fonction des "like" de ses fans-shoppers.

Comme l'a déclaré un porte parole de Walmart à The Associated Press "This is just scratching the surface. We are just getting started on a social media revolution."



jeudi 6 octobre 2011

Coup de froid sur la restauration ?


...ou "Panique en Cuisine" au choix.


C'est en tout cas ce qui risque de se passer dans les jours à venir, suite au vote lundi par les députés d'un amendement à l'initiative du député Fernand Siré, obligeant de signaler d'une astérisque les produits élaborés avec des produits frais.

Surgelés, plats préparés sous vide, conserves mis dans le même sac et "montrés du doigt" au nom de la préservation de la bonne bouffe. Ou plus exactement c'est l'inverse qui se passera, puisque ce sont les produits frais qui devront être signalés d'une astérique (sous réserve des modalités définitives d'application). Autant dire que certaines cartes ne vont pas être surchargées.

Pour autant cette initiative ne manquera pas d'amener les clients à se poser des questions qu'ils évitent de se poser. Car si nombreux sont ceux qui savent ou se doutent de l'origine des produits, la réaction à cette information a toujours un effet néfaste. On se souvient des lendemains difficiles d'un Capital diffusé par M6 sur les coulisses de la restauration qui avait largement impacté les chaînes de restauration visitées dans ce reportage. 

La question qui va se poser sera moins celle de la qualité des plats proposés que la valeur du service proposé et vendu par le restaurateur. 

Picard est l'enseigne préférée des français comme vient de le montrer récemment l'étude du cabinet OC&C, le surgelé n'est donc pas en cause. Par contre payer une somme de moins en moins négligeable, pour un plat pré-fabriqué et réchauffé va devenir de plus en plus problématique. A fortiori dans le contexte de crise actuel.

En tout cas un "joli" nouveau dossier de crise à ouvrir rapidement par les équipes de communication et les restaurateurs à un moment pas forcément opportun pour l'économie du secteur.

mardi 4 octobre 2011

Le QRCode, ça ne marchera jamais !







Vu dans une vitrine L'Occitane, une petit panneau dans le coin qui pourrait presque être prometteur, s'il était un petit peu plus évènementiel et surtout s'il avait du sens.

- Un QRCode dans une vitrine, pour obtenir l'actualité de la marque ? Étonnant alors que l'on est juste devant l'entrée du magasin. Lui même largement théâtralisé d'offres et produits "phares" en tous genres, d'une jolie vitrine très fleurie. Quelle autre actualité la marque peut bien me proposer qui m'incitera à sortit mon téléphone, scanné le Code 2D et me connecter dans le rue à Internet ???

- Ma curiosité professionnelle, va me faire faire ce "qu'aucune" cliente ne fera : sortir mon téléphone pour scanner le QRCode et découvrir quelle actualité chaude mérite tout cet investissement de temps.


Et là me voilà définitivement convaincu, le QRCode ne marchera jamais... du moins tant qu'il sera utilisé avec aussi peu de point de vue "shopper inside".

Atterrissage sur une landing page générique en anglais, qui va me faire choisir mon pays, avant de m'emmener de me proposer de télécharger l'application iphone ou me présenter la même affiche que celle de la vitrine !!! tout ça dans la rue, devant la vitrine.

Pas sûr que la "geek cliente", qui aura eu le courage d'en arriver là , y revienne de si tôt...

Et pour une vision plus objective des enjeux du marketing mobile, faites un petit tour par l'excellente synthèse de l'étude TNS "Le marketing mobile une réalité ?" faite par Influencia.







Agatha joue à cache vitrine







Étonnante idée d'Agatha avenue des Ternes. Recouvrir intégralement les vitrines de vitrophanies micro-perforées. En plein jour, une jolie surface d'affichage quasi gratuite, mais adieu la vitrine. La pauvre dame sur la photo avait bien du mal à voir quoi que ce soit dans la vitrine qui puisse l'inciter à rentrer. Un exemple de point de vue Shopper un peu oublié...