Un constat de plus de l'enjeu qu'il y a pour les vendeurs à savoir se positionner par rapport à Internet. Ça se passe à La Fnac au rayon photo. Un homme visiblement aisé, s'intéresse au compact Leica X1 soigneusement enfermé dans sa vitrine. A 1500€ le compact, c'est sûr qu'il ne doit pas s'en vendre tous les jours et à fortiori dans sa vitrine. Je surprends l'échange entre le vendeur et le client potentiel visiblement intéressé. Le vendeur ayant peu l'occasion de renseigner sur cet appareil "de luxe" se trouve vite en limite de connaissances. Objectif fixe ? taille du capteur ? Flash ? Qualité de l'appareil ? Après la lecture de l'étiquette, que le client peu lire comme lui,puis quelques arguments très incertains, et devant l'intérêt toujours aussi vif du client, le vendeur fini par passer à la phase 2 : Internet.
La phrase est lâchée et part d'un bon sentiment "on va aller voir sur Internet". C'est du service client, mais en même temps une arme à double tranchant qui conforte la conviction des clients dans le fait que l'information est sur Internet (ce qui est de toute façon une réalité) et pas dans les magasins. Internet est incontournable, la question est de savoir en faire un outil de vente et pas uniquement un outil d'information de secours. De valoriser et packager ce service. Point de vue que j'avais déjà développé lors de Paris 2.0 en 2009 et qui reste plus que jamais d'actualité pour les réseaux.
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